Lire ce manuel réédité (la première version date de 1987), est tout d’abord une partie de plaisir. Ses deux auteurs, des universitaires du sud de la France, ne manquent pas d’humour. Pour illustrer leur propos, outre des exemples bien réels issus de leurs recherches en psychologie sociale depuis plusieurs années, ils nous parlent de Madame O. Ce personnage fictif habite la ville imaginaire de Dolmos en Dolmatie (dont les habitants ne seraient autres que les dolmates).
Madame O. est victime de manipulations quotidiennes, de la part des commerçants, des médias, mais aussi de ses voisins, de son mari. Quand ce n’est pas elle qui manipule, à son insu ou non. Sa vie
●●●
publié le 30 mai 2018
—
La bibliothèque du révolutionnaire
Pourtant j’avais lu le bouquin, j’avais tout bien compris, j’en avais même ri. Mais là, comme une bleue, il m’a eue le gars !
Il m’aborde dans la rue, je suis avec mes enfants.
— Bonjour Madame, vous êtes du quartier ?
— Non
— Vous êtes française ? (Bim, premier coup porté)
— Oui
— Je suis à la recherche de gens qui
●●●
publié le 30 mai 2018
—
La vie du révolutionnaire en charentaises
Heureux les chroniqueurs, qui peuvent mettre des mots sur leurs douleurs.
Je ne suis pas morte. Ni blessée. Ni aucun de mes amis ou proches. Personne au resto, au concert, au stade ou simplement dans la rue ce vendredi 13. Mais ça se passe au cercle suivant, n+1 et on y
●●●
Le périphérique comme frontière vers un autre monde. Aubervilliers, ville en marge d’une autre. Deux jeunes cinéastes donnent à voir et à entendre la cité de leur enfance et de leur jeunesse.
« Notre film est un OVNI, c’est une fiction avec des inserts documentaires, il est en noir et blanc et dure une heure huit, il y a des images d’archives et des acteurs amateurs. Aucun producteur
●●●
Cette année c’est décidé Wolfgang part camper. Des amis lui ont proposé une petite virée à la campagne. Ambiance rivière, feu de bois et nuit sous la tente. Wolfgang se dit qu’à quarante ans, c’est le bon moment, car Wolfgang est vierge de toute nuitée en plein air. Aussi il lui faut s’équiper.
Aussitôt il se précipite chez le spécialiste des activités sportives. Mais c’est dans un village que Wolfgang atterrit, l’Oyylane village. Un lieu dédié aux activités sportives en tous genres avec
●●●
Dimanche 6 mai 2012, Jean-Luc Mélangeon est élu Président de la République Française. Ils y étaient...
Odette, militante retraitée (mais toujours active)
Il est 19h30, Odette met ses petits chaussons. Elle revient du bureau de vote où elle a fait la permanence toute la journée. Odette est fatiguée,
●●●
Le cinéaste israélien Eran Riklis, déjà auteur du très remarqué La Fiancée syrienne, signe un nouveau film au goût doux-amer. Il est question du conflit qui déchire les peuples à la frontière israélo-palestienne. Il est surtout question d’une rencontre entre deux femmes voisines et pourtant isolées, l’une est propriétaire d’un verger de citronniers, l’autre est l’épouse d’un ministre israélien.
C’est l’histoire d’une injustice, ou plutôt l’histoire d’une femme qui lutte pour la justice. Cette femme c’est Salma, veuve palestinienne qui a hérité de son père d’une plantation de citronniers. Elle
●●●
publié le 1er décembre 2010
—
Documents à ne pas taire
Son slogan « Plus féminine du cerveau que du capiton » résume à lui seul ses ambitions, faire du journalisme là où la presse féminine ne fait plus que du voyeurisme et/ou du formatage.
Le 7 mars 2009, veille de la journée de la Femme, un nouveau magazine féminin paraissait dans nos kiosques, Causette. Son créateur, Grégory Lassus Debat, est un jeune homme de vingt-huit ans, ancien
●●●
Le 3 juillet 2010, dans de nombreuses villes du monde, s’est déroulée la Vélorution Universelle. A Paris, armés de nos vélos estampillés La Révolution en Charentaises, nous y étions.
La Masse Critique
La Vélorution est un rassemblement urbain de cyclistes. Aussi appelée Masse critique, cette notion est inspirée du trafic routier en Chine où, sans feux de signalisation aux
●●●
publié le 4 août 2010
—
Techniques de lutte du révolutionnaire en charentaises
Ils sont jeunes, étudiants toulousains et ils ont décidé de résister de manière non-violente. Leur combat, abroger le CPE, et au-delà même, repenser cette société qui veut faire d’eux des travailleurs obéissants au lieu de citoyens (bien-) pensants. Les deux réalisateurs ont suivi leur mouvement, de colère qui monte, en espoir et découragements. L’histoire d’un mouvement social qui naît, vit et peut-être meurt…
Sans doute, vous souvenez-vous de ces mouvements d’étudiants et de lycéens « anti-CPE [12] », au printemps 2006. Naïma Bouferkas et Nicolas Potin, déjà auteurs d’un documentaire sur le centre d’accueil
●●●
publié le 16 décembre 2008
—
Documents à ne pas taire